Des études antérieures avaient supposé d’emblée que les mâles cocus et dont les « compagnes » avaient en réalité fait des bébés avec d’autres mâles devraient ajuster leur comportement pour ne pas s’occuper (ou bien moins) de ces bébés qui ne sont pas d'eux (a priori). C’est logique : c’est une question d’investissement personnel en tant que parent.
Curieusement à première vue, dans de nombreuses espèces, on constate toutefois que les mâles s’occupent de descendances qui ne sont pas d’eux, même lorsqu’ils savent que la femelle n’a pas été fidèle. Des chercheurs de l’université d’Oxford, de celle de Lund et de Yale ont repris 63 études concernant soit des insectes, soit des poissons, soit des oiseaux ou encore des mammifères (dont les humains). Effectivement, il existe un certain degré de tolérance au « cocufiage ». Il existe un ajustement des soins apportés selon la probabilité qu’estime le mâle que la femelle eut été infidèle et ils trouvent un équilibre par rapport aux éventuels bébés à venir.
Curieusement à première vue, dans de nombreuses espèces, on constate toutefois que les mâles s’occupent de descendances qui ne sont pas d’eux, même lorsqu’ils savent que la femelle n’a pas été fidèle. Des chercheurs de l’université d’Oxford, de celle de Lund et de Yale ont repris 63 études concernant soit des insectes, soit des poissons, soit des oiseaux ou encore des mammifères (dont les humains). Effectivement, il existe un certain degré de tolérance au « cocufiage ». Il existe un ajustement des soins apportés selon la probabilité qu’estime le mâle que la femelle eut été infidèle et ils trouvent un équilibre par rapport aux éventuels bébés à venir.
Si les femelles font preuve d’une certaine promiscuité sexuelle, cela réduit automatiquement les soins portés à la descendance par les pères de 12% (moyenne). Donc, les mâles sont constamment en train de calculer, de peser le pour et le contre, les avantages et les inconvénients des soins (énergie…) qu’ils pouvaient fournir dans le contexte de leur succès reproductif sur une vie entière.
Prenons l’exemple d’un oiseau qui « se sent » à la fin de sa vie reproductive et qui « sait » qu’il n’arrivera pas vivant à la prochaine saison des amours. À ce moment- là, il n’y a rien à perdre à s’occuper de la descendance d’un autre mâle. On serait tenté de penser, avec notre morale, que les humains font autrement. En réalité, si vous portez sur un graphique comment les mâles de toutes les espèces réagissent au degré de « cocufiage » présumé, les humains sont à la bonne place sur cette courbe… bien au milieu.
En effet, il est fort possible que toutes nos règles morales et éthiques dont nous sommes si fiers ne fassent, sur une base scientifique, que consacrer nos instincts qui ont subi l’évolution darwinienne. Ces règles ne les dépassent pas…
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